Human + Le Futur de nos sens emmène les téléspectateurs dans l’univers énigmatique des scientifiques, des chercheurs et des entrepreneurs qui révolutionnent la manière dont les êtres humains voient, touchent, goûtent, entendent et sentent. À chaque épisode, les téléspectateurs sont plongés dans les histoires impressionnantes et émouvantes de personnages dont la vie est transformée par certaines des avancées technologiques les plus pointues, dans le domaine de la science et de la technologie liées à nos cinq sens : le toucher, la vue, l’ouïe, le goût et l’odorat.
Le futur de nos sens
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LE TOUCHER
Le sens du toucher est une force invisible de la nature humaine. Non seulement il perçoit de minuscules éléments que les yeux ne peuvent pas voir, mais il joue également un rôle essentiel dans notre vie. Il influe sur nos capacités physiques, notre fonctionnement cérébral et notre bien-être. Sans le sens du toucher, nous serions complètement perdus. Aujourd’hui, le toucher vit une véritable révolution. La science a repoussé les limites de la nature grâce au toucher technologique : il est maintenant possible de toucher et de déplacer virtuellement des objets invisibles ou situés à des milliers de kilomètres de distance. La technologie médicale a déjà réussi à ajouter un sens du toucher aux membres bioniques, faits de métal, de plastique, de fils et de processeurs. Petit à petit, les prothèses deviennent plus performantes que les membres naturels. Le toucher virtuel fera bientôt partie de notre vie quotidienne.
LA VUE
La science de la vue est entrée dans une nouvelle ère. Nous commençons à comprendre comment certains individus peuvent mieux voir ou voir plus rapidement. Nous rencontrons un boxeur poids lourd qui suit un entraînement sophistiqué pour augmenter son acuité et la vitesse de ses réflexes visuels. À mesure que le silicium et le carbone se combinent et tracent la voie de notre avenir bionique, nous découvrons à quel point la technologie commence à remplacer ou à améliorer la vision de ceux qui l’ont perdue. Nous témoignons du moment où un homme, équipé d’un implant rétinien expérimental, regarde les visages de sa femme et de son fils pour la première fois. Nous découvrons aussi comment la connectivité et la miniaturisation peuvent donner aux aveugles le don de voir à travers les yeux d’une autre personne.
L’OUÏE
Alors que les mystères de l’audition commencent à se dévoiler, la technologie et le progrès scientifique s’efforcent de restaurer, remplacer ou surcharger ce sens humain extrêmement puissant. Nous rencontrons un jeune homme qui nous révèle le potentiel de l’audition musicale et un aveugle dont l’ouïe est si pointue qu’il peut circuler à vélo. Alors que la technologie commence à fusionner avec l’être humain, nous rencontrons de véritables pionniers de la bionique : des individus munis d’implants cochléaires, qui démontrent comment le cerveau peut apprendre à interpréter un nouveau sens synthétique. Nous découvrons des appareils auditifs qui surpassent les capacités acoustiques naturelles de l’oreille et peuvent même décrypter les intentions du cerveau.
LE GOÛT ET L’ODORAT
L’odorat est aussi naturel que la respiration. Seize fois par minutes vous inspirez de l’air qui passe par votre nez et remplit vos poumons. Des milliards de molécules parcourent vos fosses nasales et sont captées par les cellules de votre organe olfactif. Votre sens de l’odorat est pourtant bien plus développé que vous ne l’imaginez. Dans votre code génétique, 400 gènes fabriquent les récepteurs de votre odorat. Vous êtes capable de sentir des milliards d’odeurs. Certes, votre nez est capable d’exploits étonnants ! Des scientifiques, parmi d’autres, travaillent présentement sur les domaines du goût et de l’odorat. Ils dévoilent le mystère qui depuis notre conception jusqu’à notre vie d’adulte, révèle un fabuleux potentiel. Demain, votre nez vous aidera à déceler des maladies, à lutter contre la douleur et à réduire votre stress.
LE MÉLANGE DES SENS
La vue, le toucher, l’ouïe, le goût, et l’odorat transmettent des messages sensoriels au cerveau à une vitesse de 430 km/h. Les deux hémisphères cérébraux traitent 11 millions de données par seconde — un travail imperceptible et pourtant permanent. Ce flux continu d’information est trié et analysé par le cerveau, qui dirige les sens, les organise et les améliore sans le moindre recours à une intervention technologique. La plasticité du cerveau, un phénomène que nous commençons seulement à comprendre, lui permet de s’adapter en permanence. Si vous perdez un sens par exemple, le cerveau se réorganise et se rattrape en augmentant la puissance des autres sens. Mais le cerveau peut parfois aussi décider de battre la mesure différemment et d’orchestrer les sens d’une manière originale. C’est ce qui le cas avec les synesthètes, des personnes qui sont capables de faire une association entre deux sens ou plus à la fois…
Dr Aadeel Akhtar est titulaire d’un doctorat en neuroscience et d’une maîtrise en génie électrique et informatique à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign. Il est le PDG et le fondateur de PSYONIC.
Dr Perdita Barran est directrice du Michael Barber Center pour la spectrométrie de masse à l’Institut de biotechnologie de Manchester. Son équipe a découvert chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, une odeur, qui pourrait être développée pour un diagnostic précoce.
Dr Emily Coffey dirige le laboratoire Coffey de l’Université Concordia à Montréal. L’objectif de la recherche en neuroplasticité du sommeil est de comprendre comment la formation et les interventions sur le sommeil peuvent maintenir les fonctions auditives et linguistiques en vue d’améliorer l’apprentissage et la qualité de vie.
Daniel Kish est un expert américain en écholocalisation humaine et le président de World Access for the Blind, un organisme à but non lucratif qu’il a fondé en 2000 pour faciliter ce qu’il décrit comme un « succès autodirigé des personnes atteintes de toutes les formes de cécité ».
Katherine J. Kuchenbecker est la directrice du département d’intelligence haptique pour les systèmes intelligents à l’Institut Max Planck à Stuttgart, en Allemagne. Ses recherches se concentrent sur les interfaces haptiques, qui permettent à un utilisateur de toucher des objets virtuels et distants comme s’'ils étaient réels et à portée de main.
Charles Spence est professeur de psychologie expérimentale et responsable du laboratoire de recherche Crossmodal. Il s’'intéresse à la façon dont notre cerveau parvient à traiter l‘information provenant de chacun de nos différents sens pour former des expériences multisensorielle quotidiennes.
Dr David Tinjust est le fondateur d’APEXK, inc., qui est la première société au monde à proposer une technologie pour le profilage et l’entraînement cérébral, permettant de quantifier sur le terrain, certaines capacités neurocognitives vues essentielles à la performance sportive.
Cyprien Verseux est un astrobiologiste qui a participé à la mission du projet HI-SEAS IV, une simulation de mission sur Mars financée par la NASA pour tester à la fois les effets psychologiques d'une mission vers Mars et certaines technologies développées pour une telle mission.
Le 25 mai 2001, Erik Weihenmayer est devenu le premier homme aveugle à atteindre le sommet du mont Everest. Ce n’est qu’un de ses nombreux exploits. Il a co-fondé un mouvement appelé « No Barriers » afin d’aider les autres à briser les barrières dans leur vie.
